Qui n’a jamais souhaité s’acheter le dernier téléphone à la mode alors que le vôtre marchait encore ?
En effet depuis le siècle dernier, nous avons tous fait évoluer nos modes de consommation. Cette nouvelle période se rythme par l’augmentation de notre pouvoir d’achat et de la volonté de ne manquer de rien.
Par ce biais, le plastique a connu un réel succès et s’est intégré dans le parcours journalier de chacun.
Rien de plus simple que de se demander combien d’objet contenant du plastique nous entoure ?
On le sait tous, mais cette consommation de plastique finit généralement dans les océans, nous en ingérons et cela va droit au mur.
Ce sont principalement ces raisons qui nous mènent, Leet Design, à intégrer la notion de "0 plastique" dans notre production. Plongez-vous dans cet article pour découvrir les travers du plastique et nos actions dans ce combat.
Avant de commencer, un peu d’histoire…
Dans les années 50, la guerre est officiellement terminée et laisse un sentiment amer de privation.
Suite à cela, on voit les choses en grand et la période de reconstruction est rythmée par la folie des grandeurs.
C’est à partir de ce moment que les industries de production à la chaîne voient le jour et que la recherche de réduction des coûts de production est au centre des décisions.
Avec un salaire presque minuscule d’une vingtaine d’euros par salarié, les entreprises se sont alors penchées sur le choix des matières premières.
Grâce à cela, le plastique a pu intégrer et remplacer nombre de matières premières par ses multiples avantages pour s’imposer comme la matière indispensable qu’importe le secteur d’activité.
En effet, le plastique est un matériau ultra-polyvalent qui est léger, peu cher, facile à moduler, qui peut être coloré/résistant au feu, etc.
Le problème du plastique
L’impact écologique
On le sait, mais le plastique est un des principaux responsables du dérèglement climatique.
En effet, on décompte 370 millions de tonnes produites chaque année qui réalisent en moyenne deux milliards de tonnes de Co2.
À ce titre, l’OMG estime que la production de Co2 liée à sa production pourrait augmenter de 50 % d’ici 2030.
Après la production ou l’utilisation, le plastique met plus d’une centaine d’années à se dégrader.
Néanmoins, on le retrouve généralement dans la nature où il va continuer à polluer. Effectivement, ⅓ du plastique se retrouve dans la nature, et le plastique représente 85 % des déchets que l’on retrouve dans les océans.
Les effets néfastes sur la santé humaine
Le plastique a aussi des effets négatifs sur notre santé. En effet, sans le savoir, le plastique atterrit dans nos assiettes et une personne lambda ingère environ 300 microparticules par jour.
Au-delà de ça, les effets qu’il peut y avoir sur notre santé sont mal compris et surtout mal cernés.
Actuellement, les études qui ont été réalisées porte sur les effets des phases bien spécifiques de son parcours de vie et non sur toute la durée du plastique.
La principale conséquence à laquelle on s’attend reste la crise sanitaire qui se cache à la vue de tous.
Les risques sanitaires du plastique proviennent principalement de l’exposition à ces particules ainsi qu’aux substances chimiques utilisées pour sa conception.
Nous sommes quotidiennement en contact avec par inhalation, ingestion ou encore par le contact direct avec la peau.
Le plus souvent, les scientifiques ont observé des effets comme l’atteinte du système immunitaire, la diminution du système olfactif, des cancers, de l’irritation des yeux et de la peau, etc.
Le monde de demain peut-il être sans plastique ?
Désormais, la préservation de l’environnement est un principe éthique essentiel à la pérennité de notre planète.
Si le plastique est très controversé entre ses bienfaits, ses dégâts environnementaux et ses risques sanitaires, beaucoup ont souhaité essayer d’arrêter l’utilisation de celui-ci.
Les conséquences de l’arrêt du plastique
Même si remplacer le plastique semble une bonne idée dans certains domaines d’activité, dans ceux qui sont souvent le plus poussé technologiquement comme la médecine, la construction ou encore de l’automobile cela constituerait un recul technologique important.
À ce jour, il n’est pas encore possible de réaliser une performance comparable ou d’améliorer la productivité avec des matériaux différents.
Cependant, la réglementation sur la loi anti gaspillage interdira d’ici 2040 tous les emballages à usage unique.
Toute la nouvelle réglementation et la poussée à réduire la consommation de plastique impliqueront des efforts de chacun. Par exemple, les denrées alimentaires ne pourront plus être conservées aussi longtemps, cela impliquera plus de lavages, etc.
Les alternatives au plastique
Si l’arrêt complet du plastique semble impensable, beaucoup essayent de trouver des alternatives pour le remplacer.
Les matériaux naturels
Certains matériaux dont nous disposons naturellement, c’est-à-dire qui proviennent de la nature et qui sont peu transformés, peuvent être considérés comme une alternative viable.
Beaucoup d’agriculteurs, designers ou encore d’étudiants se sont tournés vers des solutions simples et pratique.
Parmi celle-ci on peut retrouver du plastique réalisé à partir d’algues, de bananes, graines d’olive ou encore à partir de sucre de cannes.
Les technologies alternatives
Concernant les alternatives plus technologiques, certains se tournent vers des matériaux moins utilisés ou utilisé avant l’arrivée du plastique comme le verre ou l’acier.
D’un autre côté, certains ont créé le bio plastique. Il s’agit d’une matière composée de deux types. Dans un premier cas il peut être biodégradable mais réaliser à partir de pétrole ou d’origine végétale mais qui n’est pas biodégradable.
Néanmoins, toutes ses alternatives ne sont pas viables et ne remplacent pas tous les avantages du plastique.
La plupart du temps, les remplaçants du plastique sont plus chers, plus énergivores et peuvent mettre aussi beaucoup de temps à se décomposer.
Et dans tous ça, l’Arche, une cabine acoustique avec 0 plastique ?
Face aux éléments évoqués précédemment, nous avons souhaité participer à cette lutte.
Notre objectif est d’être le plus éco-responsable possible ainsi que de proposer des produits de qualité.
Durant les mois de recherche et de développement, nous avons réfléchi et sélectionné des matériaux durables et écologiques.
Les principaux matériaux utilisés sont la laine de chanvre qui est bio-sourcé, le tissu qui est recyclé et recyclable, l’acier qui est à 60 % recyclé ou encore le bois qui est certifiée PEFC.
Néanmoins, afin de garantir l’isolation phonique, nous sommes obligés d’utiliser du caoutchouc. Nous travaillons actuellement sur des solutions pour améliorer l’acoustique de nos cabines en trouvant une alternative à cette matière.
Intéressé par nos cabines, n’hésitez pas à lire l’article [Comment choisir une cabine insonorisée ou phone box pour bureau en 2021] ou pour voir nos produits directement c'est par ici.
Les autres engagements
Parallèlement, nous avons décidé de produire nos cabines acoustiques en France, plus précisément en Auvergne. Les matériaux utilisés sont sélectionnés avec soin et proviennent majoritairement de France ou d’Europe.
Si le sujet du made in France vous intéresse, nous vous invitons à lire l’article [Pourquoi produire des phone box en France].
Nous avons aussi choisi d’opter pour une livraison 0 déchet pour nos cabines acoustiques. Nos phone booth sont transportés dans des housses réutilisables et non dans des cartons.
Concernant notre dépense en gaz à effets de serre, nous nous engageons à participer à des projets de reforestation durable qui se préoccupe de la biodiversité des forêts française.
De plus, nous nous engageons à recycler nos cabines afin de leur donner une seconde vie.
Et si vous souhaitez en savoir plus sur notre démarche éco-responsable, c'est par ici.